heureusement que vous ne vouliez pas ouvrir un débat.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 12:08 Il me semble être temps, plus que jamais, d’encadrer par la loi cette pratique, plutôt que de faire l’autruche.
Vous affirmez qu'il ne s'agit que d'établir les filiations, mais que savez de ce que des sociétés étrangères font des données recueillies ? Le simple doute sur le sujet rend la pratique douteuse.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54 Les adversaires des tests génétiques sont opposés à cette nouvelle façon de pratiquer la généalogie pour les raisons suivantes.
D’abord les résultats médicaux. Mais qui parle ici de médecine ? Il ne s’agit que de déterminer la filiation d’une autre manière que la méthode traditionnelle papier, et d’une façon qui soit biologiquement exacte. Une test généalogique n’est pas un test médical. Les laboratoires étrangers proposent d’ailleurs des tests médicaux distincts qui, pour le généalogiste, n’ont aucun intérêt. Quand je suis malade, je vais chez le médecin, pas chez Heredis.
Car il serait tout aussi simple, s'il s'agissait uniquement de filiation, de pratiquer l'analyse génétique dès la naissance d'un enfant (voire avant) et de les généraliser à tous les individus. Pourquoi pas même gratuitement ?
Sans blague ? Vous êtes naïf à ce point, à une époque où le sujet des médicaments ethniques est sur le tapis, et où on trouve même (en Asie) des dentifrices pour "personnes noires".emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54Ensuite la revente des données et leur mauvaise utilisation par les assurances. Voilà bien une idée pour les lecteurs de polars ! Franchement, à quoi pourrait bien servir de connaître l’origine ethnique ou la filiation biologique ? En quoi est-ce monnayable de de savoir que mon grand-père était espagnol ou allemand ? Mon assureur en sait déjà plus sur mon identité que ce qu’un test, qui n’a rien de médical, pourrait lui apprendre de moi. Et les défenseurs de la vie privée n’oublient pas qu’ils mettent déjà en ligne leur généalogie, accessible par tous, récupérable et monnayable à loisir.
Quand à vos derniers arguments : les erreurs des uns ne sont pas une justification pour faire n'importe quoi sous prétexte que vous y voyez un intérêt.
Ce n'est pas une question d'efficacité mais d'assurance de sa propre liberté : libre à moi d'autoriser (si c'est un jour autorisé) mon médecin à pratiquer une analyse ADN pour prouver l'existence d'une maladie génétique qu'il soupçonne, et la soigner au mieux, mais je n'ai aucune raison d'accepter de figurer au FNAEG pour cela.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54Enfin la question de l’inutilité et de l’inefficacité. D’abord si le test était à ce point inefficace, il n’éveillerait pas l’attention du législateur. Si la généalogie établit seulement la filiation légale, c’est que jusqu’à présent elle n’avait pas le moyen d’établir efficacement la filiation biologique : ne faisons pas du moyen un but.
C'est le genre de choses qui peut arriver dans l'hypothèse ou les tenants de votre position obtiennent gain de cause.
Vous n'avez manifestement jamais réfléchi aux raisons qui font que la filiation est avant tout légale ; même si les analyses ADN sont maintenant un outil "d'affinage". Sous l'autorité d'un juge.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54Et qui n’a jamais voulu savoir si sa filiation légale correspondait aussi à sa filiation biologique ? Qui n’a jamais voulu valider une ascendance, retrouver des cousins et des ancêtres inconnus, retrouver les parents d’un ancêtre orphelin ? Ce qui avant était purement impossible devient aujourd’hui réalité.
Non, justement, cela n'a rien de comparable.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54La génétique n’est qu’un nouvel outil dans la trousse du généalogiste, comparable à ce qu’ont été en leur temps la venue de l’ordinateur et le développement d’Internet.
Les analyses ADN, qui ne peuvent que dire, et partiellement, à quels groupes vous appartenez, n'ont rien à voir avec la généalogie qui est à la base l'étude des liens entre personnes.
Ces personnes regrettaient juste la perte du plaisir de chercher, et parfois d'avoir des occasions de traverser la France, qu'ils n'auraient pas eues sans la généalogie.emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54 ils trouvaient désormais en quelques clics depuis leur fauteuil ce qu’ils avaient passé des années à rechercher!
Passé un certain nombre de générations (actuellement 3 ou 4 au mieux) je pense que vous serez bien en peine d'avoir la moindre certitude sur vos ancêtres par ce biais. Pour la simple raison que vos ascendants n'ont pas donné de prélèvement, et qu'ils ne vous sont de toute façon pas génétiquement liés (réfléchissez bien à cela).emmanuelm1 a écrit : ↑lundi 22 juin 2020 08:54 Viendra un jour, peut-être, où il suffira d’un simple prélèvement salivaire pour voir afficher la totalité de son arbre, comme par magie.