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Geneanimaux 2560 1920 Hélène de Heredis

Credit : Photo fournie par Sophie Pugin, reproduction non autorisée interdite

Ce mois-ci dans le Blog Heredis, nous voulions vous faire partager un article très intéressant et original réalisé par Sophie, béta-testeuse Heredis, pour le journal de l’association Racines.

Voici donc ce que Sophie nous apprend sur la généalogie animalière notamment celle de son chat.

“J’ai toujours eu des chats, et plus particulièrement des Sacrés de Birmanie. En décembre dernier, j’ai reçu le pedrigree de Toulouse, mon nouveau birman.
En France, le pedigree d’un chat est un document généalogique, émis par le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF).
https://loof.asso.fr/actus/cesite.php

Le pedigree officiel, format papier, présente 5 générations, avec les dates de naissance complètes pour les 4 premières générations, et l’année de naissance pour la cinquième. La couleur de robe de l’animal, ainsi que ses éventuels titres obtenus lors de concours, sont aussi indiqués.

Credit : Photo fournie par Sophie Pugin, reproduction non autorisée interdite

Ce document est surtout utilisé par les éleveurs et les propriétaires, comme outil de sélection pour préserver les caractéristiques de la race.
Mais quand on est généalogiste, on ne peut pas résister à l’envie d’aller plus loin, et de faire l’arbre généalogique plus complet de son animal de race, qu’il soit chat, chien, cheval, bovin, etc.

Et c’est ainsi que je me suis lancée dans la généalogie de Toulouse, tout en me demandant :
• Sur quels sites allais-je trouver des informations ?
• Mon logiciel (HEREDIS) allait-il résister aux différences par rapport à un être humain (durée de vie, implexes, …) ?

1. LES SITES OÙ TROUVER DES INFORMATIONS

Pour la première interrogation, en tapant sur internet le nom de « Timicat Elvis », arrière-grand-père paternel de Toulouse, le premier site proposé était : https://www.chats-de-france.com/

Ce site présentait, en plus des noms, des photos des animaux, mais la plupart du temps, les dates de naissance et couleur de robe, n’étaient pas indiquées.

Il fallait chercher ailleurs, et un nouveau site s’est révélé plus précis dans les informations : https://www.pawpeds.com/cms/index.php/en/

Ce site comporte 42 bases de données, selon la race du chat.
Pour chaque chat, sont notés :
• Le sexe,
• La couleur de la robe,
• La date et le pays de naissance,
• Les titres.

Ces informations sont de plus présentées sous la forme d’un arbre généalogique, pouvant être affiché sur 10 générations.

Exemple d’arbre sur Pawped – Extrait sur 5 générations

Les descendants (progéniture) sont également renseignés.
Avec l’indication des pays de naissance, on peut aussi consulter les bases existant dans les pays d’origine, notamment les bases des pays nordiques, tels que la Finlande, le Danemark, la Suède et la Norvège, qui sont riches en informations.

Enfin, pour compléter le tout, il ne faut surtout pas négliger les sites des éleveurs, qui peuvent fournir pedigree et photos des animaux.

2. LE LOGICIEL EST-IL ADAPTÉ A LA GÉNÉALOGIE D’UN ANIMAL ?

Mis à rude épreuve, allait-il résister aux particularités de la généalogie des chats ? Eh bien oui.

Pour la saisie, il a suffi de noter, dans le champ « NOM », l’affixe du chat (appelé aussi nom de chatterie), personnel et unique, pour tous les chats qui naissent chez le même éleveur. Pour les chats n’ayant pas eu d’affixe déclaré, le LOOF les identifie sous le vocable « DE LAF ».

Par ailleurs, on s’aperçoit vite que les implexes sont très, très nombreux, mais que cela ne pose aucun problème pour le logiciel.
On passe outre toutes les alertes de cohérence qui signalent un âge des parents non approprié à la naissance des portées, l’écart d’âge entre les frères et sœurs et les unions entre ascendants et progéniture.

3. LA GÉNÉALOGIE DE TOULOUSE

Pour l’heure, l’arbre généalogique de Toulouse remonte jusqu’à la 54ème génération, toutes les branches n’étant cependant pas complètes. On arrive ainsi au…XIXème siècle, et à plus de 7 000 minous et minettes identifiés. Son arbre est aussi représentatif de l’histoire de la race des Sacrés de Birmanie, race qui n’a été reconnue en France qu’en 1925. Si l’on dit que nous descendons tous de Charlemagne et que nous serions tous cousins, il se dit que les Birmans actuels descendraient tous de « Poupée de Madalpour » et seraient tous cousins.

J’ai ainsi pu constater que « Toulouse » était bien cousin avec mon premier birman « Farfelu », issu d’un autre élevage et né en 1990.

Mais qu’il était aussi cousin avec « Tidoux », né dans la Vienne, et qui n‘a que 15 jours de différence avec lui. C’est le Sacré de Birmanie d’une autre généalogiste, Estelle, béta-testeuse du logiciel Heredis, et nous avons ainsi pu échanger des données.

Farfelu

Toulouse

Credit : Photos fournies par Sophie Pugin, reproduction non autorisée interdite

La roue des pays, disponible sur Heredis, a permis de visualiser, sur les 12 premières générations, toutes les
origines étrangères de Toulouse : Allemagne, Angleterre, Australie, Belgique, Danemark, Etats-Unis,
Finlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

Credit : Image fournie par Sophie Pugin issu de Heredis

On peut noter quelques records : 28 partenaires, dont 24 Sosa, pour ATTIMORE Tanglepaws Tor, qui détient aussi le record de progéniture, avec 40 chatons, dont 31 Sosa. Pas étonnant, car ce seal-point est considéré comme « l’Etalon populaire » le plus récurrent de la race, avec 232 progénitures connues, sur 116 portées. Il fait aussi partie des « vétérans », avec une longévité de presque 17 ans.
On trouve également des noms de chats (prénoms dans le logiciel) très originaux, comme Boulet de Canon, Couverture Chauffante, Farine de Blé, Foire du Trône, ou encore Tapasambal, tous issus de la chatterie de La Renouée. J’ai aussi découvert des chats portant le prénom de ma fille, celui de mon mari, de ma maman ou le mien.

Credit : Image fournie par Sophie Pugin issu de Heredis

Si vous avez un animal avec un pedigree, n’hésitez pas à vous lancer, vous aussi, dans sa généalogie. C’est passionnant, et vous pourrez trouver un nombre d’ancêtres impressionnant !!!”

Merci Sophie pour cet article passionnant 😍 qui nous ouvre de nouvelles perspectives de recherche… Quand on est atteint du virus de la généalogie, il est impossible de s’arrêter ;).

Retrouvez Sophie sur l’un de ses blogs 💖 pour toujours plus d’informations passionnantes :
https://les364bagnardsdunavarin.wordpress.com/
https://charrin1418.wordpress.com/