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Le GEDCOM 5

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Le GEDCOM 5

Le GEDCOM 5 2400 1600 Hélène de Heredis

Le format GEDCOM … ce nuage sombre dont beaucoup de généalogistes entendent parler sans vraiment savoir à quoi il correspond, à quoi il sert et comment il est construit… Nous allons tenter de vous expliquer tout ça à travers plusieurs articles. Tout d’abord, les bases simples pour bien comprendre.

Pourquoi a-t-il été créé ? 

Le GEDCOM a été créé par les mormons dans les années 80. Il a subit de nombreux changements et continue d’évoluer.

Ce format GEDCOM (GEnealogical Data COMmunication) a été créé pour échanger des données entre divers logiciels. En effet, le besoin d’échange entre généalogistes était important mais tous n’utilisaient, et n’utilisent toujours pas, le même logiciel.

Certaines choses sont normalisées, d’autres non. Selon l’ancienneté du logiciel utilisé pour la création et pour la lecture du fichier, le résultat ne sera peut-être pas aussi complet que vous le souhaiteriez.

Ainsi le GEDCOM permet de copier des données et de les transformer dans un fichier informatique relativement universellement lu. On parle d’export GEDCOM.

Le GEDCOM n’a donc pas, à proprement parler, pour vocation de servir de sauvegarde des données comme beaucoup le pensent. Si vous n’avez qu’un GEDCOM comme sauvegarde, c’est mieux que rien mais vous risquez de perdre des données si vous n’avez pas bien paramétré l’export.

Quelle norme, comment les données sont-elles inscrites dans un fichier ?

Depuis les années 90, la norme GEDCOM 5 est en place dans la plupart des logiciels. Malgré tout cette norme évolue régulièrement pour intégrer toujours plus de données.

Si les choses courantes comme le format des noms et prénoms ou encore les événements majeurs sont normalisées, ce n’est pas le cas de données comme les événements mineurs qui peuvent être personnaliser dans Heredis. Tous les logiciels ne sont donc pas toujours en mesure de lire ces informations non normalisées.
Chaque logiciel a ses propres informations saisissables et le gère à sa sauce.

Le GEDCOM est donc un fichier informatique de type texte. Il porte l’extension .ged spécifique pour les logiciels de généalogie. Il est vivement déconseillé d’ouvrir un fichier GEDCOM en dehors d’un logiciel de généalogie ! 🙏

A l’intérieur se trouve tout un charabia informatique. Nous ne détaillerons pas tout aujourd’hui mais simplement l’essentiel.

Des « tags » (groupe de caractères) étiquettent les données pour dire au logiciel qui le lira tel tag égale tel type de donnée.
Par exemple, le tag « DATE » indique qu’il s’agit d’une date ou encore BIRT pour les types d’événements naissances (Birth en anglais).

C’est bien mais comme expliqué chaque logiciel peut traiter des données que d’autres ne gèrent pas.

Il existe donc des « tags » dit propriétaire. C’est-à-dire que le tag est spécifique au logiciel qui a créé le GEDCOM.
Ce type de tags commence généralement par un tiret _ du 8 ou underscore, de son vrai nom, suivi d’un groupe de lettres.
Par exemple pour Heredis, le tag « _FNF » signifie « father not found », en français père introuvable.

Nous avons vu que le GEDCOM est un format de type texte. Un texte n’est pas une image ! Ainsi, à ce jour, le format GEDCOM conserve le nom et l’emplacement où est stocké l’image mais ne garde pas l’image en elle-même.
Il est donc normal que lorsque vous ouvrez un GEDCOM, vous ne retrouviez pas vos médias. Il appartient au logiciel qui lira le GEDCOM de retrouver les médias.

Heredis dispose de cette fonctionnalité dans le dictionnaire des médias. Heredis vous propose d’importer les médias après avoir importé (ajouté) les données d’un GEDCOM.
Chaque logiciel gère différemment, reportez-vous au manuel d’utilisation de votre logiciel.
Pour Heredis : https://help.heredis.com/les-medias/

L’avenir

Il y a depuis quelques mois des réflexions sur l’évolution du GEDCOM.
La future norme GEDCOM 7 devrait se déployer dans les années à venir. Nous l’évoquerons surement dans quelques mois.

En attendant, dans quelques semaines, vous trouverez sur ce blog des explications techniques sur le format GEDCOM et sa norme, en plusieurs chapitres pour le rendre digeste 😉.